Page 25 - Le guide pour les parents - KiVa

Comment faire ?
• Si vous savez ou suspectez que votre enfant est victime de harcèlement, discutez-en avec lui. Il est possible qu’il ne souhaite pas vous en parler, soyez donc prêt à ce qu’il nie les faits au début.
• Encouragez votre enfant à en parler et rassurez-le sur le fait que vous souhaitez l’aider, quelle que soit l’ampleur de la situation. Dites à votre enfant que vous êtes entièrement de son côté.
• Répétez-lui distinctement et fréquemment que le fait qu’il soit victime de harcèlement n’est pas sa faute. Rien ne cloche chez lui et rien ne justifie qu’il se fasse harceler.
• Ne lui promettez pas de garder le secret, car cela rendrait toute intervention impossible ! Promettez-lui par contre que vous ne ferez rien sans en discuter avec lui au préalable. Ainsi, vous préservez un climat de confiance et un dialogue ouvert.
• Réfléchissez ensemble à des moyens de survivre à une situation de harcèlement. Les moyens simples sont les meilleurs. Le harceleur cherche à ce que la victime réagisse d’une certaine manière : en pleurant, en étant perdue ou effrayée, en perdant le contrôle, etc. Dans la mesure du possible, l’enfant harcelé peut essayer de feindre l’indifférence, de dire « NON » au harcèlement ou de quitter les lieux. Il est difficile pour le harceleur de poursuivre son méfait si la victime ne réagit pas ou si elle s’en va. Vous pouvez également pratiquer l’assertivité qu’il est conseillé d’adopter en cas de harcèlement : apprendre comment dire « NON », « ARRÊTE » ou « ARRÊTE DE ME HARCELER » de manière ferme et convaincante.
• Ensemble, réfléchissez à différentes manières d’éviter les situations dans lesquelles votre enfant est une cible facile. Par exemple, conseillez-lui de ne pas être le dernier à quitter la classe ou le réfectoire, de ne pas prendre d’objets de valeur ni d’argent à l’école et de ne pas se tenir éloigné des autres enfants ou des surveillants. Même si votre enfant ne connaît pas ces enfants, leur présence est rassurante. On se sent plus en sécurité en groupe.
• Réfléchissez à la manière de développer la confiance en soi de votre enfant. Vous pouvez, par exemple, réaliser une affichette bien-être pour lui. Cherchez une photo de votre enfant sur laquelle il apparaît joyeux et heureux. Collez-la sur une feuille de papier. Autour de la photo, écrivez des petits mots d’encouragement ainsi que des petits commentaires positifs et gentils que d’autres personnes ont dits au sujet de votre enfant. Écrivez également quelques mots illustrant ses points forts et
les situations dans lesquelles il est particulièrement brillant. Une fois l’affichette terminée, placez-la en un endroit visible.
• Après avoir fait l’objet de harcèlement, la victime peut se montrer timide ou en retrait. Les leçons KiVa incluent des discussions sur la manière de se faire des amis, ainsi que des exercices sur les compétences requises pour tisser des liens. Vous pouvez demander au titulaire de votre enfant les sujets abordés lors des leçons et également en discuter à la maison. Réfléchissez, avec votre enfant, à différentes manières de se faire des amis et d’entretenir une amitié.
• Vous pouvez encourager votre enfant à inviter des copains à la maison, peut-être un à la fois dans un premier temps afin qu’il puisse mettre en pratique ses compétences sociales dans un environnement familier et sûr.
• Vous pouvez également l’encourager à avoir des loisirs qui lui permettront de faire de nouvelles connaissances et de développer de nouvelles amitiés.
• Il est conseillé de contacter l’équipe KiVa de l’école. Les membres
de l’équipe ont été formés pour intervenir en cas de harcèlement. Racontez-leur ce qui s’est passé et les mesures prises à la maison pour soutenir votre enfant.
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